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Dans plusieurs villes du département, violences inédites et scènes de chaos inacceptables se sont multipliées ces derniers jours, notamment à Marseille où 400 commerces ont été pillés.

Face à cette violence inédite, la Cpme 13 était en état d’alerte et sur tous les fronts pour exiger de l’Etat et des collectivités locales des mesures à la hauteur de l’urgence de la situation.

 

Présente aux deux réunions de crise en Préfecture de police vendredi et samedi, Corinne Innesti était à l’unisson des acteurs économiques associés (CCIAMP, UMIH 13, CMAR) pour exiger de l’Etat que tous les moyens soient déployés pour stopper ce cataclysme et assurer la sécurité des personnes et des biens.

Au plus haut de la crise, la présidente de la Cpme 13 a appelé en Préfecture et sur le plateau de France 3 à ce qu’un couvre-feu soit instauré samedi soir, au moins pour les mineurs, avant que les tensions ne retombent un peu.

« Les commerçants et artisans sont sous le choc. Ils se sont sentis abandonnés et sacrifiés une nouvelle fois. C’est le travail de toute une vie qui est saccagé pour nombre d’entre eux ! Il est indispensable de mettre tout en œuvre pour rétablir la situation et leur permettre de redémarrer. Aucun ne doit être laissé sur le carreau ! ».

Corinne Innesti et les élus de la Cpme 13, sont allés dès les premiers heurts au contact des commerçants, artisans et entreprises pour les assurer de leur soutien.

La vigilance reste de mise et l’heure est maintenant à l’accompagnement pour que chacun d’entre eux puisse reprendre son activité au plus vite. Lundi, devant tous les acteurs économiques et les élus réunis à l’Hôtel de Région, la Cpme 13 a salué la rapidité et la qualité des fonds de soutien mis en place par de la Région Sud, le département, la métropole et la ville de Marseille en insistant pour que ces fonds de soutien arrivent très vite à leurs destinataires, en pleine détresse financière et psychologique !

Au-delà des indemnisations, la Cpme réclame :

  •          le report du PGE (prêt garanti par l’Etat) et des charges sociales et fiscales voire une annulation de ces charges dans les cas,
  •          le report des échéances bancaires autre que le PGE,
  •          une diminution et une harmonisation des franchises d’assurance, un allongement des délais de déclaration de sinistres, et une accélération du traitement des dossiers et des remboursements
  •          la mise en place du chômage partiel renforcé pour les équipes à l’arrêt,
  •          un fonds de solidarité pour les indépendants,
  •          des condamnations pénales exemplaires,

 

Corinne Innesti a enfin insisté sur la situation des entrepreneurs eux même. Pour la plupart non salariés, ils ne percevront ni indemnité, ni de chômage. L’Etat et les organismes sociaux doivent être au rendez-vous pour les aider et surtout éviter de rajouter une double peine à ces entrepreneurs qui ont subi un arrêt brutal, violent et injuste de leur activité !

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